Les Imaginales : cap sur l’imaginaire à Epinal !

C’est sur l’Espace Cours d’Epinal que s’est tenue, du jeudi 26 mai au dimanche 29 mai, la quinzième édition du festival des Imaginales.

 

Les Imaginales, qu’est-ce que c’est ?

Les Imaginales sont un festival des littératures de l’imaginaire. S’y rencontrent auteurs et publics, mais aussi des éditeurs, des cosplayers, des illustrateurs, des conteurs,… bref des troubadours des temps modernes qui profitent de ces quatre jours hors du temps et de l’espace connus pour échanger sur leurs passions lors d’expositions, de conférences, de cafés littéraires et animations insolites sur les bords de la Moselle. Toute la ville se met généralement à l’heure des Imaginales et le festival s’exporte hors de ses frontières pour investir d’autres lieux que l’Espace Cours. Cette année, par exemple, il y avait un concert à La Souris Verte, des expositions à la BMI (Bibliothèque Multimédia Intercommunale), à La Plomberie, à la Maison du Bailli, à la librairie Quai des Mots, au Musée de l’Image, à la Galerie du Centre Culturel, mais aussi, et de manière plus surprenante, à la clinique de La Ligne Bleue, au Temple et fraternité d’Epinal, au Showroom Sebeler – Un R de dÉco et dans la boutique EDF. Un véritable voyage initiatique !

 

Le lancement des Imaginales par le député-maire d’Epinal, Monsieur Michel Heinrich

 

La Bulle du Livre qui accueille artistes en dédicace et lecteurs avertis (crédit photo : Anne-Cécile Langlois)

 

Qu’est-ce qu’on pouvait trouver aux Imaginales ?

Peut-on dire un peu de tout ? Ce serait sans doute résumer un peu trop brièvement la chose. Cette année, le festival accueillait 269 auteurs, artistes en tous genres et traducteurs autour du thème « r-évolutions » avec, comme pays à l’honneur, les Etats-Unis.

Les « Magic Mirrors » : ce sont deux salles montées spécialement sur place aux décors de cafés parisiens du début du XXème siècle, façon Art Nouveau qui permettent les conférences et les cafés-littéraires.

Une bulle du jeu : cet espace est dédié aux jeux de société, aux jeux de rôle. Il est possible d’essayer et d’acheter.

L’espace cours : la salle des fêtes est réquisitionnée pour les débats, les tables rondes et les échanges mais aussi une exposition réalisée par la classe de CM1 de l’école de Saint-Laurent et les étudiants de master 2 de l’ESPE.

Une bulle des sciences : cette année, en partenariat avec l’Université de Lorraine, une exposition Jules Vernes et le planétarium d’Epinal ont pu investir l’immense dôme des sciences.

Des stands éditeurs : des éditeurs de la région sont bien évidemment présents pour rencontrer des publics mais aussi, peut-être, de futurs auteurs publiés.

Une bulle du livre : sous cette longue galerie couverte, il était possible d’échanger avec les auteurs présents, de découvrir leurs œuvres et de les faire dédicacer.

Des stands d’association des environs (ou de plus loin) : l’association du Village 1900 de Xaronval, l’association de la Forteresse de Châtel-sur-Moselle mais aussi la Breizh Steam Punk Society et bien d’autres encore étaient bien évidemment présentes pour parler de leurs passions.

Une bulle du conte : une petite tente plantée au milieu d’un carré d’herbe pour lire et faire lire, découvrir des histoires et les raconter.

L’espace maçonnique et ésotérique : cet espace, géré par l’association des Imaginales Maçonniques et Ésotériques, proposait une réflexion autour de la lettre G (G comme Gestuelle, G comme Graal, G comme Génération,…).

 

La Breizh Steam Punk Society en Lorraine : le choc des extrêmes (crédit photo : Anne-Cécile Langlois)

 

La Breizh Steam Punk Society, nos chers voisins bretons

 

La Bulle des Sciences, présenter Jules Verne et d’autres voyages spatiaux

 

Historica Tempus, un voyage dans le temps

 

Historica Tempus, un peu de musique lointaine

 

Valamont présente Xaronval – Le Village 1900

 

 

 

Des collégiens attentifs rassemblés dans le Magic Mirror (crédit photo : Les Imaginales)

 

Les Prix Imaginales, c’est quoi ?

Chaque année, des Prix Imaginales sont remis à des auteurs par des jurys.

 

Catégorie roman francophone :

Manon Fargetton, L’héritage des Rois Passeurs (Bragelonne)

 

Catégorie roman étranger traduit :

Marie Brennan, Une histoire naturelle des dragons – Mémoires de Lady Trent t.1 (L’Atalante), traduction de Sylvie Denis

 

Catégorie jeunesse :

Catherynne M. Valente, La fille qui navigua autour de Féérie dans un bateau construit de ses propres mains (Balivernes), traduction de Laurent Philibert-Caillat

 

Catégorie illustration :

Melchior Ascaride pour l’identité graphique des Moutons électriques

 

Catégorie nouvelle :

Estelle Faye, « Une robe couleur d’océan » (Légendes abyssales, anthologie officielle du Salon fantastique, Mythologica)

 

Catégorie prix spécial du Jury :

Éditions Callidor, pour leurs traductions inédites de classiques de l’imaginaire, collection « L’âge d’or de la fantasy »

 

Mais il y a aussi la participation de jeunes lecteurs puisqu’il y a trois prix remis par des élèves.

 

Prix des Lycéens 2016 :

Paul Beorn, Le Septième Guerrier-Mage

Avec 31 lycées participants dans toute la région.

 

Prix des Collégiens 2016 :

Victor Dixen, Phobos

Avec 38 collèges participants dans toute la région.

 

Prix des Ecoliers 2016 :

Jean-François Chabas, Le Lutin du cabinet noir

Avec 4 écoles participantes dans toute la région.

 

La fresque des Imaginales, entre poésie et influences amérindiennes (crédit photo : Anne-Cécile Langlois)

 

Et comme chaque année…

L’affiche avait été faite par une jeune illustratrice. Il y avait évidemment la grande fresque réalisée par des artistes invités, des « grognards » en costume d’époque, des spectacles et des animations diverses et parfois impromptues.

 

Alors ? Rendez-vous l’année prochaine ?

 

 

Anne-Cécile Langlois