Blocage du CA, le Président de l’Université de Lorraine répond
Mardi 30 janvier, l’UNEF interrompait le Conseil d’Administration de l’Université de Lorraine. Ce dernier avait été suspendu. L’Université de Lorraine réagit par écrit.
Radio Campus Lorraine avait recueilli les réactions de l’UNEF et de Fedelor (voir l’article de mardi 30 janvier). C’est aujourd’hui l’Université de Lorraine qui donne sa version par écrit :
« Au moment de l’examen du point « Plan Etudiants et nouveaux cursus à l’Université », une délégation de l’UNEF s’est introduite en salle du Conseil d’Administration pour porter des revendications relatives à la loi Orientation et Réussite des Etudiants.
Après un temps d’écoute puis d’échanges en séance avec la délégation, le Président MUTZENHARDT a proposé aux administrateurs de reporter le débat et le vote du point relatif à la « validation des tableaux de modalité d’admission et des capacités d’accueil pour la rentrée 2018 » afin de pouvoir poursuivre la séance.
Dans un souci de transparence, il a aussi rappelé la position de l’établissement concernant, d’une part, l’accueil de l’ensemble des futurs bacheliers lorrains (c’est-à-dire l’ouverture des capacités d’accueil suffisantes dans les filières) et, d’autre part, l’important travail d’information actuellement en cours avec le rectorat en direction des lycéens pour leur permettre un choix éclairé dans leur orientation.
La délégation présente a cependant préféré bloquer la tenue des débats sur les autres points de l’ordre du jour ne permettant pas, entre autres, les votes sur les points relatifs à :
La Formation et à l’Insertion Professionnelle : évolution de la carte de l’implantation des IUT, calendrier pédagogique de l’année… ;
La gestion des Ressources Humaines : examen de la mise en œuvre du dispositif PPCR, la valorisation du parcours professionnel des agents contractuels et le plan de formation 2018 des personnels ;
La Vie Universitaire : le schéma directeur du handicap et l’évolution des critères du soutien au projet étudiants (FSDIE).
Des points statutaires n’ont également pas pu être examinés.
Le Président MUTZENHARDT ne peut que profondément regretter la méthode utilisée, d’autant plus que des propositions ont été faites en séance concernant le point relatif aux revendications. »