AG Metz : deux UFR bloqués

Mercredi 11 avril se tenait la deuxième assemblée générale des étudiants de Metz, contrairement à ce qui était prévu, elle s’est déroulée en plein air. Tout le campus Saulcy a pu admirer ce rassemblement autour du Plan étudiant.

Plus de 1200, c’est le nombre de personnes que le comité d’organisation de cette assemblée générale a annoncé accueillir, bien plus que ce que l’amphi Lemoigne, endroit initialement assigné, ne peut accueillir.
Nous sommes donc en plein air, rassemblés tous autour d’une table, les intervenants prenant la parole via un mégaphone ainsi qu’un micro et une installation fournies par Diffu’son,

13h, le temps de s’adapter à la foule nombreuse ; l’AG pouvait commencer.

D’abord Metz, ensuite le pays

A l’ordre du jour, une discussion sur le plan étudiant, la convergence des luttes, un compte-rendu de la réunion avec le Comité National Etudiant, une intervention du personnel de l’université, une exposition des propositions et revendications du comité, un résumé de la situation au Saulcy depuis la dernière AG… Ainsi que la situation à Nancy, avec la présence de Dahman Richter, connu des Nancéiens pour son rôle dans les mobilisations au Campus Lettres et Sciences Humaines de Nancy.

La situation nationale n’a évidemment pas été oubliée. De 18 universités en France, les mouvements de contestation du Plan Etudiant est passé à 40 universités réparties sur tout le territoire français.

Personnels, Etudiants, Lycéens, tous ont une voix

Le plan étudiant ne touche pas que les étudiants des facultés, les membres du personnel, enseignants en lycées et élèves se sont exprimés, apportant quelques précisions sur les cas des Blocus dans les lycées. «  La loi a été votée et n’est donc pas abrogeable« .

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 » Si les contractuels sont payés, la question de la vacation se pose encore »

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Du coté du personnel, M. Montebello, professeur d’arts à l’université de Lorraine et représentant SNESUP, se questionne sur la légitimité des contrôles pré-entrée en licence : « Pourquoi évaluer les bacheliers s’ils viennent de passer le bac ? »
En art, département très touché par les revendications étudiantes puisque première faculté touchée par le blocage, le soutien est sans faille. Le directeur du département assure que malgré les évènements, tout sera mis en œuvre pour que les examens se passent de la meilleure manière possible.

Des passions déchainées d’un coté comme de l’autre

« En examinant la Loi ORE. Soit on tombe sur un silence, soit à l’exact opposé, vous ne militez pas contre le plan, mais contre le système« .
Cet argument vociféré a été repris plusieurs fois, ainsi que l' »absence de démocratie de la prise de décision« .

Thomas Metzinger, enseignant en lycée et ancien étudiant du campus Saulcy le revendique : « C’est grâce au blocus que mai 68 a pu se faire« , propos réitérés par Corentin Felten du Comité d’organisation.

Le SHS se joint aux revendications

Après 2h de débats et discussions houleuses, les votes ont eu lieu, et les résultats  sont en faveur du mouvement :

• En arts, lettres et langues : 305 votants pour et 285 votants contre
• En Sciences Humaines et Sociales : 231 votants pour et 180 contre
• En Droit, Economie et Administration : 2 pour et 57 contre.

Après confirmation des blocages, la mise en effet a été immédiate, ainsi tout étudiant de l’UFR SHS ont été invités à quitter les locaux, et ce jusqu’à la prochaine AG dont la date est à définir.
Pour plus de précisions, Radio Campus Lorraine a fait une mise à jour en direct.

Le Comité de Mobilisation est venu réagir à notre micro concernant l’avenir du mouvement.

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