Pourquoi le GEC ferme 1 an avant ?
On le sait depuis quelques jours : le GEC va fermer 1 an avant. Il ne fêtera donc pas ses 100 ans d’existence. Les locaux seront vides dès juillet 2019 en attendant le rachat des lieux par Batigère. Rencontre avec Nicolas Aussedat, directeur du GEC, qui s’explique sur les tous derniers moments du lieu emblématique de la vie étudiante nancéienne.
Des bâtiments vieillissants
Pourquoi le GEC va fermer 1 an avant ? Nicolas Aussedat évoque plusieurs raisons. Tout d’abord, des bâtiments très anciens. « Des signes de faiblesse » selon le directeur qui n’affectent pas la sécurité des étudiants. Le confort est par contre mis à mal. Des pannes diverses, des fuites d’eau, des pannes d’électricité qui rendent la gestion du GEC au quotidien très difficile. Les interventions se multiplient. La direction doit être de plus en plus présente le week-end. « Les étudiants payent, ils doivent avoir des installations confortables » explique Nicolas Aussedat. Une accumulation de petites choses qui ont poussé le conseil d’administration du GEC à prendre cette décision.
Auparavant, « des problème de chauffage et d’évacuation d’eau » ont été réglées. La métropole du Grand Nancy, propriétaire du lieu, a toujours répondu présent sur l’entretien des bâtiments. Que ce soit de grosses ou de petites réparations. Nicolas Aussedat nous explique les raisons de cette fermeture plus en détail.
[hearthis]https://hearthis.at/radio-campus-lorraine-mu/nicolas-aussedat-les-raisons-de-le-fermeture-du-gec/O1E/[/hearthis]
Relisez ici l’article de Radio Campus Lorraine qui avait annoncé la fermeture du GEC.
> Fermeture anticipée du GEC en 2019 !
Le GEC fermé au public en juillet 2019
Pour les résidents du GEC, l’année universitaire ne se termine pas forcément fin juin. Certains travailleront en juillet comme les étudiants en prépa qui ont plébiscité le lieu. La fermeture publique se fera donc fin juillet. Les gens ne pourront donc plus entrer dans les lieux à partir de cette date. « On a pesé le pour et le contre d’une fermeture en 2019, on a choisi la moins mauvaise des solutions » explique Nicolas Aussedat.
Une décision qui permettra de libérer les lieux et de terminer l’exploitation du lieu calmement. Nicolas Aussedat veut « prendre le temps » pour réunir les anciens du Gec et leur laisser la possibilité de revenir, afin de faire un événement de fermeture. »Il faut savoir laisser la place, la roue tourne » explique Nicolas Aussedat.
Quelle fin pour le GEC ?
Il reste neuf mois avant la fin du GEC. Les étudiants sont tristes et montrent une certaine résignation face à cette fermeture anticipée. Mais la fête continue.
Un grand vide-grenier sera organisé en septembre 2019 pour vider une partie des meubles. Chacun pourra s’approprier une partie du mobilier emblématique du GEC. Une vente de souvenirs. ouvert au grand public. Le mobilier restant sera reversé dans des associations de réinsertion type Emmaüs, mais rien n’est sûr. Il restera des lits, des bureaux utiles pour des personnes qui en ont besoin.
Fin septembre, mi-octobre 2019, une grande manifestation sera également réservée aux anciens et aux actuels résidents du GEC. L’envie de faire quelque chose de festif, à l’image du lieu, reste bien présente.
Il y aura bien évidemment une nuit du GEC cette année. Ainsi que des événements traditionnels comme une sortie au marché de Noël ainsi que les habituelles soirées.
Nicolas Aussedat s’explique également sur l’avenir des salariés du GEC.
[hearthis]https://hearthis.at/radio-campus-lorraine-mu/que-vont-devenir-les-salaris-du-gec/Ir2/[/hearthis]
Et la suite ? Les travaux commenceront-ils avant ? Nicolas Aussedat n’a aucune information. Le futur propriétaire Batigère est contraint par des délais de conception et de construction. 1 an de fermeture du GEC ne signifie pas forcément 1 an d’avance sur les travaux pour la résidence qui devrait être géré par la MGEL.
[hearthis]https://hearthis.at/radio-campus-lorraine-mu/nicolas-aussedat-lavenir-du-gec/QnW/[/hearthis]
Enfin, un petit appel du pied du directeur du GEC. Que vont devenir les ruches ? Nicolas Aussedat, attaché à celles-ci, veut qu’elles restent au centre-ville de Nancy. Les ruches se déplacent. Un appel est lancé sur les ondes de Radio Campus Lorraine pour récupérer les ruches du GEC.
Réécoutez l’émission en intégralité ici.
[hearthis]https://hearthis.at/radio-campus-lorraine-mu/emissiongec/Krz/[/hearthis]