Floorball : du hockey sur glace sans glace

Sport voisin du hockey sur glace, le floorball conquit petit à petit, jeunes et adultes. Encore méconnu du grand public, des communes comme Laxou laissent une chance à ce sport de pouvoir s’inviter sur les terrains des gymnases. Découverte.

Crosse – balle – protections, non on ne parle de hockey mais bien de floorball. Tout droit venu d’Amérique du Nord, ce sport a surtout été popularisé en Europe du Nord. Malgré la faible connaissance du grand public à l’égard de ce sport, le floorball a été reconnu par le Comité International Olympique (CIO) comme membre à part entière en 2011. Sa pratique en est d’ailleurs devenue le sport national de la Suède.En 2018, le Fédération Internationale de Floorball (FIF) compte 44 fédérations membres officiels. Ce sont donc plus de 350 000 joueurs qui sont recensés dans le monde. Sport d’équipe mixte, sa particularité réside dans sa facilité pour y jouer. Pour cause, nul besoin de patinoire, de patins à glaces et de tout autre équipement, le floorball se joue en indoor, sur des terrains de gymnases avec comme seul équipement une crosse, une tenue de sport et des baskets. Les joueurs par équipe de six, dont un gardien, ont 3 tiers temps de 20 minutes pour marquer le plus de point possible.

Un entrainement de floorball à Laxou – crédit photo : Simon Amstuz

Un sport praticable par tous

Au gymnase de La Fontaine à Laxou, Guillaume Barbet, 27 ans, est en charge chaque lundi et jeudi soir, d’organiser ces rencontres entre joueurs novices et expérimentés. Véritable passionné de hockey sur glace, c’est en feuilletant un magazine qu’il découvre le floorball. L’accessibilité financière – avec une licence à 90€ en moyenne en Lorraine – fait du floorball un « sport praticable par tous » selon Guillaume Barbet, qui également gérant du club « Les loups Lorrains » de l’ASPTT N

ancy-Laxou.Moins dangereux que le hockey sur glace, ce sport est « facilement applicable dans le périscolaire » raconte Guillaume entre deux matchs. Il s’agit donc de « la version la plus light du hockey sur glace […] où il n’y a aucune possibilité de blessure ». Également arbitre national, Guillaume voit dans le floorball un moyen de faire découvrir de nouveaux sports aux jeunes générations, en demandes de nouvelles horizons sportives.

Guillaume Barbet, responsable de section « Les Loups Lorrains » – crédit photo : Nando Dido

Guillaume Barbet jouant au floorball – crédit photo : Nando Dido

« On a beaucoup de respect entre nous. »

Chaque lundi et jeudi soir, ce sont des joueurs entre 18 et 41 ans qui viennent effleurer le sol du gymnase de Le Fontaine. La doyenne qui est gardienne et finlandaise. Après s’être installée en France, elle s’est empressée de s’inscrire dans un club. D’autres se sont initiés au floorball par loisir puis se sont vites inscrit pour jouer en professionnel à l’instar de Yoann. Ils se retrouvent tous après une journée de cours ou de travail pour « décompresser et se retrouver » nous ont-ils confié. « La mixité dans ce sport est importante » racontent les joueurs présents sur le terrain, « il n’y a pas de barrière, on a beaucoup de respect entre nous ». Le respect se fait également ressentir entre les niveaux de chaque joueur. En effet, à partir de 18hH15, une session loisir accueille avertis comme novices à (re)découvrir le floorball. La séance commence par des étirements, puis elle continue avec des échauffements tels que des dribles entres des plots ou encore des duels. Puis à partir de 19H30, la session compétition commence avec des matchs, toujours entre professionnels et amateurs, et ce jusqu’à 21h30.

Un match de floorball à Laxou Guillaume Barbet – crédit photo : Simon Amstuz

Non reconnu par le Ministère des Sports, le floorball reste en France une fédération associative.