Et maintenant comment vit-on ?
Cette semaine nous avons fait la rencontre d’Emilie Pleton directrice de l’académie de danse classique d’Orléans, l’occasion de nous parler de son amour pour la danse, son confinement mais également des perspectives envisagées pour son école.
Ses débuts en tant que directrice
Passionnée de danse depuis l’âge de 6 ans elle su très tôt qu’elle voudrait en faire son métier plus tard, elle nous apprend que l’école qu’elle a repris avait déjà 75 ans d’ancienneté avant la prise des ses fonctions. C’est donc elle 2012 qu’elle décida de faire le grand saut et de diriger sa propre structure sur les conseils d’un ancien professeur.
La (ré) organisation
Très tôt à l’annonce du confinement elle compris que les représentations de fin d’année allaient être plus que compromises en prenant en compte les normes de sécurités instaurées par le gouvernement et la logistique importante que nécessite ce type d’événements (costume, éclairage, etc.) sans pour autant oublier que les théâtres n’ont pas rouvert leurs portes au grand public. Dans ce contexte particulier la difficulté était de prendre la bonne décision quand les différents organismes avaient du mal à communiquer entre eux, comme elle le précise c’est bien évidemment d’un point de vue culturel que son école a été touchée.
Pendant le confinement
À une période de l’année où la ferveur commençait à se faire sentir le plus difficile a été d’accepter la tournure des choses même si le sentiment d’être inutile peut vite prendre place. La danse comme les nombreux métiers et activités liés à l’art n’étant pas jugés comme indispensable durant cette crise ont dû être « limités » mais selon ses propres mots « la culture est le propre de l’Homme quels effets cela peut avoir sur le long terme ».
Et maintenant
Officiellement le rassemblement de 10 personnes est autorisé, la directrice a pris la décision de donner à nouveau quelques cours mais réservés aux adultes le tout en respectant toujours scrupuleusement le protocole des gestes barrières. Elle a pu également compter le soutien de ces nombreux licenciés pressés de pouvoir reprendre. Nous avons également évoqué la rentrée prochaine et comment elle aurait lieu en se basant sur les différents plan d’action pour garantir la sécurité de ses élèves.