3000 consultations par semaine pour les étudiants en détresse psychologique.
Le 15 janvier dernier, le gouvernement avait annoncé la mise en place d’un « chèque psy » permettant aux étudiants qui en auraient besoin de consulter gratuitement un psychologue. Ce dispositif a été rendu effectif le 1er février.
Le gouvernement a annoncé la volonté « d’accélérer une prise en charge psychologique des étudiants qui en ressentent le besoin, partout sur le territoire ». Mi-mars l’ouverture de Santé Psy Étudiant, une plateforme d’accompagnement psychologique, a permis aux étudiants d’identifier les professionnels près de chez eux. Il faut dans un premier temps contacter un médecin généraliste qui vous orientera vers un psychologue partenaire de la démarche. Vous aurez droit à 3 séances entièrement gratuites, le psychologue sera directement remboursé à la hauteur de 30 € la séance. Au bout de ces 3 séances, vous pouvez à nouveau en bénéficier si un médecin généraliste vous y redirige.
J’ai des retours de psychologues qui confirment qu’il y a de la demande, même si les étudiants ne font pas non plus la queue devant les cabinets.
Gladys Mondière, coprésidente de la Fédération française des psychologues et de psychologie.
Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, avait annoncé au micro de France Inter qu’il y avait environ 3000 consultations par semaine. Elle explique également : « C’est dans le cadre d’un parcours de soins parce que c’est très important de voir si les étudiants ont simplement besoin d’une aide psychologique ou s’il faut une prise en charge médicale. » Au total, plus de 1300 psychologues se sont portés volontaires pour accueillir et aider les étudiants, ce qui réduit durablement les listes d’attentes dans certaines villes.
LCI a interrogé Glayds Mondière, elle explique : «La majorité des étudiants consulte en raison d’une anxiété liée au confinement, aux examens et à la validité de leur année universitaire dans le contexte sanitaire actuel. » Selon les enquêtes menées par Santé publique France depuis un an, le taux de Français souffrant d’épisodes anxieux ou dépressifs a fortement augmenté depuis le premier confinement et se maintient autour de 31 %.