Loraly et la photographie, une symbiose artistique
Le 2 mars, nous avons accueilli Loraly dans les studios durant l’émission Studactu. Étudiante sur l’île du Saulcy, elle achève cette année sa licence en géographie spécialité urbanisme et pratique en parallèle la photographie des ruelles messines.
« Une ville ni trop grande, ni trop petite. Vivante, mais pas trop non plus ! »
Loraly
Loraly nous dépeint Metz avec éloge et sagesse : du juste assez sans excès ! Originaire de Creutzwald, le coup de foudre pour cette ville l’a frappée très tôt puisque notre photographe s’émerveillait dès l’enfance lors des sorties familiales. Et quel plaisir ce fut de s’y installer pour enchaîner le labeur des petits jobs étudiants, et surtout, des journées à y étudier.
Si sa passion a débuté insidieusement et progressivement, aujourd’hui plus de doute, les balades et excursions en terres (in)connues se font systématiquement en compagnie de sa boite à merveille, sa fidèle boite à clic. Et c’est bien au-delà des métropoles, puisque Loraly est désireuse de faire connaître les petites villes. Elle nous confie son plaisir de découvrir puis de faire découvrir des lieux aux paysages et architectures aussi insoupçonnés qu’insolites. Ce sont bien souvent, nous dit-elle avec enthousiasme, des coins reclus dont la notoriété mériterait un petit coup de boost !
Autodidacte et curieuse, Loraly s’intéresse notamment à la photographie d’entomologie (les insectes) et d’ornithologie (les oiseaux). Tantôt mouvants, tantôt minuscules, ces sujets lui demandent cependant un matériel spécifique auquel elle n’a pas encore accès. Elle s’est toutefois essayée aux portraits, mais cette pratique n’est pas parvenue à détrôner son amour pour les paysages.
« Il faut apprendre à observer le monde, essayer de le voir sous tous ses angles. »
Loraly
Selon elle, l’atout principal d’un bon photographe repose sur la contemplation du monde et le questionnement des angles. Notre étudiante en urbanisme se qualifie avec sincérité et humilité d’« amatrice » et de « débutante ». Pourtant, sa manière de raconter les communes françaises témoigne déjà d’un œil avisé et aiguisé. Son souci du détail lui offre la propension de jouer sur les angles de vue, la profondeur, les perspectives, les lumières, etc. Des paramètres qui lui permettent de nous proposer un monde dont la perception est revisitée, optimisée, peut-être même pourrait-on dire remastérisée !
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