10 de RCL – Flashback : Raphaëlle CHARGOIS

Aujourd’hui, lundi 15 août, nous poursuivons la (re)découverte de nos membres fondateurs avec la journaliste Raphaëlle CHARGOIS. Elle nous a réservé de nombreuses anecdotes et notamment celle d’une fondue en pleine canicule.

Raphaëlle la journaliste

« Le journal du Médoc » est un hebdomadaire Girondin où Raphaëlle CHARGOIS a choisi de poser sa plume depuis quelques années. Cette dernière fait partie des 40 bénévoles à s’être professionnalisés après leur passage au sein de Radio Campus Lorraine. En effet, Raphaëlle a toujours voulu devenir journaliste et a donc entrepris des études dans ce domaine. Les compétences qu’elle a développées chez RCL sont le point de départ de son aventure journalistique.

Première trésorière de l’association, elle abandonne vite les chiffres pour prendre en charge la rédaction du « Journal étudiant ». Elle explique qu’à l’époque, en matière de journalisme, elle était la plus formée. En revanche, elle ne connaissait pas parfaitement la radio. Tom BRAUN l’a alors encadré et lui a apporté toutes les connaissances radiophoniques dont il disposait pour créer un journal radio : un flash de quelques minutes avec les dernières actualités des campus lorrains. L’objectif était de recruter des bénévoles pour les former et rendre ce journal régulier et toujours plus au cœur de l’actualité.

Raphaëlle admet tout de même que dans la durée, le projet s’est avéré compliqué à tenir, car les bénévoles venaient parfois à manquer. Elle-même a fait le choix de s’arrêter lorsqu’elle s’est lancé dans le monde professionnel.

Je n’avais pas envie de quitter l’association et je me disais qu’un jour je serai peut-être journaliste sur RCL

Ce n’est finalement pas arrivé, mais le rêve de voir évoluer RCL comme un projet sérieux et professionnel a abouti. Comme beaucoup, Raphaëlle se rappelle des débuts compliqués. «Personne ne croyait en nous, on a même essayé de nous mettre des bâtons dans les roues » dit-elle. Le premier studio s’est construit dans l’appartement de Camille et Tom, en récupérant de vieux ordinateurs, le matériel de Robin et les compétences de chacun. « On émettait avec les moyens du bord » explique-t-elle. Raphaëlle raconte que l’idée était de créer une vraie radio et qu’avoir une fréquence FM a été envisagée dès le départ. Une grille de programmes s’adressant aux étudiants s’est alors dessinée et s’étoffait au fur à mesure que les bénévoles s’investissaient. Des dossiers de subventions et demandes de partenariats ont été envoyés à la pelle.

On bossait d’arrache-pied, parfois jusqu’à des heures impossibles, c’était notre bébé, on était super motivé

RCL créateur d’opportunités

Pour Raphaëlle, RCL a une saveur particulière. La radio lui a apporté de multiples expériences et opportunités, bénéfiques à son parcours. Elle se souvient notamment d’une émission au Parlement Européen réalisée pour Radio Campus France qui lui a permis d’interviewer des députés européens, de monter dans des studios du parlement, de rencontrer des journalistes nationaux. Un moment fort qui lui a permis de dépasser sa timidité.

C’est l’expérience que j’ai acquise à RCL qui m’a fait décoller

Raphaëlle raconte que le fait d’avoir encadré le journal étudiant au quotidien, l’a fait progresser. Ainsi, le jour où elle a postulé auprès d’une radio toulousaine, elle n’a pas hésité à envoyer une bande démo de RCL. Une maquette avec des imperfections mais qui, selon elle, a prouvé sa motivation et ses capacités. Après cela, elle a travaillé à La Dépêche du Midi puis en télévision pour finir sur Bordeaux au Journal du Médoc. «Grâce à l’expérience que j’ai développée sur RCL, on m’a fait confiance et après j’ai toujours trouvé du travail. Si je suis devenue journaliste, c’est un peu grâce à Radio Campus Lorraine. » dit-elle.

« Amitiés, créativité, université »

Ce sont les trois mots, choisis par Raphaëlle pour décrire RCL. Des mots qu’elle justifie par la bande de copains aux compétences variées qui a créé ce projet pour la communauté étudiante. Elle se souvient notamment de la première émission en extérieurs avec le partenariat : « Étudiants dans ma ville ». Raphaëlle et les frères VERDUSEN ont été en direct pendant une journée sur une place de la ville de Metz. Elle raconte avec humour qu’elle revoit Robin poursuivre des personnes avec son micro. « C’était des moments forts, on était une équipe soudée », explique-t-elle.

RCL c’était ni de l’amusement, ni du travail pur et dur

La bande de copains, allait boire des verres, discutait des projets et parfois sortait les micros pour improviser des émissions. Elle raconte que cette habitude pouvait dans certains cas, donner lieu à de drôle d’anecdotes. Elle se souvient, il y a 10 ans jour pour jour, le 15 août à Nancy pendant la canicule, que les statuts de RCL venaient d’être posés. Pour fêter ça, Quentin, Robin et quelques autres lui avaient donc proposé de se rendre au restaurant. « Je vous déconseille de manger une fondue par 40 degrés même pour ce type d’occasion » dit-elle en riant. Aujourd’hui, Raphaëlle est fière de voir la progression de RCL et encourage les personnes à entrer dans l’aventure.

L’INTERVIEW FLASH

10 ans = 10 secondes pour répondre. Raphaëlle y arrivera-t-elle ?

Si des personnes hésitent et ont toujours eu envie de faire de la radio, allez-y ! Parce qu’au-delà de faire de la radio, c’est une belle aventure humaine.