« On a tous ce besoin d’exprimer notre ressenti sur le monde » : Train Fantôme
Train Fantôme, c’est un collectif formé autour du punk et du rap. C’est à l’occasion de leur passage au Cabaret Vert, pour le quatrième jour du festival, que Radio Campus Lorraine a pu les rencontrer : ils nous racontent leur rencontre, l’évolution du collectif, ou encore leur engagement politique.
C’était le samedi 19 août, sous le soleil du Cabaret Vert (Charleville-Mézières). À 20h30, les 8 artistes de Train fantôme montaient sur la scène Greenfloor du festival. Si leur nom évoque un manège horrifique, il s’agit en l’occurrence d’un collectif de chanteurs, rappeurs ou encore photographes. En effet, Train fantôme, c’est le rassemblement de 7 esprits créatifs : Malgani, Dolorain, 444Sins, Mdns, Zzero, Deathskor et Puff. Fruit de rencontres et de partage, le collectif a déjà sorti 2 albums : Volume II (2019) et Academy (2020). Et à côté de ça, il y a aussi des singles, des EPs et des carrières solo.
Leur volonté : effacer les frontières entre le punk, le métal et le rap. À travers leur musique, on y voit une véritable plaidoirie honnête d’une jeunesse écoeurée des violences politiques et policières. Au programme : pogos, transpiration et imagerie forte.
On a pu les rencontrer avant leur concert, dans un petit studio proposé par le festival. Certes, un peu à l’étroit mais ils étaient tous au complet. On a ainsi discuté, notamment, de la formation et de l’évolution du collectif, de leur style musical ou encore de leur engagement politique. Pour les voir en concert, ils seront prochainement au festival Détonation à Besançon le 22 septembre, à la soirée ANTDT à l’Arena de Reims le 28 octobre, ou encore au festival Zikametz (à Metz) le 25 novembre.
Avec Clément Roudot.