L’UNEF « délogé » . La colère monte.
C’était programmé depuis près d’un an, un « plan de réorganisation du campus » Fac de Lettres a été lancé à l’Université de Lorraine. Des locaux d’association changent de place. Parmi elles, l’UNEF. Pour le syndicat étudiant, la nouvelle a du mal à passer.
Tout commence en janvier, à la fac de Lettres de Nancy, mois durant lequel déménagements et réaménagements se font. L’UNEF, syndicat étudiant, de Lorraine , jusqu’alors implanté en A026, doit bouger. Une décision qui fait remue-ménage! Présidé par Romane Mayer, le syndicat a rendu public, sur Facebook, un communiqué afin de se plaindre du traitement de l’université à l’encontre du local. Le titre, est explicite: « Répression syndicale ». Voilà ce qu’il dénonce :
La colère de l’UNEF, « dépolitisation » à l’œuvre et une question de localisation…
Outre la déception de perdre cet ancien local dans lequel l’UNEF avait pris ses habitudes, c’est la colère qui prend le dessus. Romane Mayer pointe une « volonté de dépolitiser« l’université, par l’université. C’est ce qu’elle a affirmé au micro. Selon elle, cette transition géographique serait la marque d’une punition infligée suite aux blocages de l’année dernière. Des blocages pourtant, bien que soutenus par l’organisation, qui n’étaient pas signés de son unique volonté – d’autres étudiants syndiqués ou non y avaient aussi participé. La sentence semble claire: « On s’est faits délogés« .
L’UNEF, les refoulés politiques?
Cependant, il n’y a pas que ces raisons ainsi formulées qui déplaisent, mais aussi les conséquences de ce relogement. Le manque de visibilité y est pour beaucoup. Un nouveau local à la MDE (Maison des Etudiants) ferait reculer les adhésions syndicales, et autres demandes. Une centaine de mètres qui ferait toute la différence:
Et de concurrence syndicale..
Bientôt, une épicerie solidaire en A028 verra le jour. Fédélor, syndicat concurrent de l’UNEF, sera en charge de sa logistique. Une nouvelle qui alimente d’autant plus les frustrations de l’UNEF. Même si, la proposition a été faite par l’université qu’il soit aussi de la partie pour un projet commun. La proposition a délicatement été déclinée. Pas de négociation et camaraderie avec l’adversaire, en faveur de « Parcours Sup ».
Réactions et vision de l’Université à suivre sur ce lien…