Green Deal : l’Europe se met au vert !
L’incendie récent de l’usine chimique Lubrizol a rappelé l’urgence environnementale. Mercredi 11 décembre. Le Green Deal est présenté devant le Parlement européen pour la première fois. Ralentir le réchauffement de la planète et en limiter les effets. C’est l’objectif principal.
Les idées se bousculent déjà !
Elles concernent notamment les industries du textile, des transports, de l’alimentation et de la construction. Certains critères ont déjà été établis : la durabilité, la réparabilité et la recyclabilité des produits. Un pourcentage minimum de matériaux recyclés, dans la production de nouveaux biens devrait être fixé. Vos vêtements méritent-ils la poubelle, alors que vous les aviez tant aimés ? Des associations récupèrent les habits qui ne vous plaisent plus. H&M les recycle déjà. Pensez aussi Vinted. Pensez à votre porte-monnaie. L’entreprise belge Umicore est devenue un des exemples européens en termes de raffinage et de recyclage de métaux précieux. Ces derniers sont utilisés dans la production de voitures entre autres. La société de production de métaux mise tout sur les technologies vertes. De nouvelles normes ont également été mises à jour. Les appareils produits à l’avenir, tels que les réfrigérateurs, les téléviseurs et les machines à laver, permettront d’économiser 170 térawattheures (TWh) d’énergie par an d’ici à 2030, a indiqué Jean-Pierre Schweitzer, du Bureau européen de l’environnement. Éteindre la lumière en pleine journée est également un bon début. Lâcher votre téléphone cinq minutes aussi.
La sensibilisation des nouvelles générations
Dans les Alpes-Maritimes par exemple, de multiples actions ont été ou sont mises en place : une plateforme participative, des rencontres avec les acteurs du terrain, des événements publics, un appel à projets écologiques pour soutenir les initiatives privées et publiques, ainsi qu’un comité composé d’experts, appelé à discuter de diverses visées. La thématique d’une agriculture durable ressort également. La sensibilisation des nouvelles générations à cette transition écologique devient, forte de ces propositions, essentielle. A Paris, Lille, Colmar, Cannes des quartiers zéro mégot existent. Un mégot par terre et vous perdrez entre 68 et 100 euros. Un peu cher payé pour de la « flemme » n’est-ce pas ?
Par ailleurs, une forte croissance devrait découler de ce Green Deal. Un grand nombre de domaines requerront une main d’œuvre supplémentaire. Pourquoi pas vous ? De nouvelles entreprises pourront être créées et d’autres, déjà existantes posséderont une opportunité de développement. D’un autre côté, des investissements seront nécessaires pour satisfaire les critères des politiques se mêlant au Green Deal. Le rôle des Etats sera donc non négligeable puisqu’ils devront également financer certains travaux. Transformer l’économie sans l’abandonner.
Le financement reste un point central des pourparlers.
Selon la Commission il représente au moins un quart du budget de l’Union Européenne. Les investissement, publics et privés, sont estimés entre « 260 et 300 milliards d’euros par an » selon Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne en charge du « green deal ». Le cadre financier reste cependant vague.
Avec ce Green Deal il s’agit donc de miser sur « les énergies propres et étendre le système d’échanges de droits d’émission, mais aussi renforcer l’économie circulaire et préserver la biodiversité de l’Europe », pour Ursula von der Leyen. Il s’agit d’investir et de s’impliquer pour nos vies.
Julia Spanier