Mais qui prend d’assaut le Château 404 ?
Le Château 404 a tout pour intriguer. Lieux insolite et bouillonnant d’activités en tout genre. On a du mal a définir ce qui s’y passe vraiment et, disons-le, c’est ça qui est bon.
Lieu de solidarité, de création, de vie… En 3 ans, le Château 404, loin d’un symbole royaliste, était devenu un espace de liberté pour tous ceux qui aspirent à s’évader et à découvrir une culture alternative. Les bénévoles de Coprod 404 ont érigé leur bastide dans un ancien hangar industriel, au 8 rue Périgot à Metz, dans un esprit de récup’. Après tout, rien ne se perd, tout se transforme, non ? A l’intérieur, un véritable vivier : sérigraphie, travail sur bois, répétition, fêtes et rencontres… Enfin, sur le papier.
Depuis quelques mois le temps n’est plus au beau fixe au Château. (En plus des problèmes on entre dans le jargon administratif… Bonne chance.) Une première commission de sécurité avait autorisée l’activité du site sous conditions de la mise en place de mesures compensatoires (portes de secours, alarmes…). Cependant, depuis, un nouvel arrêté à forcé le Château à cesser son activité et les bénévoles et responsables des opérations attendent une nouvelle commission de sécurité qui aurait dû les visiter en mai 2019. Une affaire pour le moins opaque et pour Coprod 404 aux relents politique.
La rumeur cours, en effet. Le fait est que le lieu fut menacer de fermeture juste après la parution d’un article, dans la presse, mettant en avant l’organisation du Bal des Malfaiteurs dans ses locaux. Cette soirée de concerts en soutient aux habitants de Bure, symbole de la lutte antinucléaire, aurait-elle mis le feu aux poudres ? Une possibilité surtout en cette période d’élection, mais rien est sûr.
En attendant, c’est un énième espace d’expression qui risque de fermer à Metz – après la Chaouée, par exemple. Alors, où va-t-on se réunir pour se rencontrer, s’enrichir, créer et réinventer ? Les troubadours du Château 404, eux, en tout cas, ne semblent pas avoir dit leur dernier mot et cherchent toujours de nouveaux espaces de libertés. Nous avons reçu Igor, Lilly et Bertrand dans nos studios pour en parler.
Vous pouvez écouter cette petite demi-heure où ils refont le monde ici :