Le confinement vu d’en face
Dans la thématique des métiers en période de déconfinement nous avions eu l’occasion d’approcher Kevin Mayemba un policier qui exerce dans le 19e arrondissement de Paris pour lui poser quelques questions. Il avait pu nous donner son point de vue sur ce qui se dit dans les médias et comment les forces de l’ordre vivent le confinement.
Un quotidien réinventé
Le fonctionnaire de 22 ans nous a raconté comment se déroule la journée d’un policier avant le confinement où la routine n’existe pas, ensuite il nous a parlé de cette nouvelle vie qui est la sienne, il a évoqué notamment la rotation entre collègues et les nouvelles horaires. Il était intéressant d’en apprendre plus sur les différentes missions effectuées par le jeune homme mais aussi comment l’une des « premières lignes » était organisée pendant cette période.
Avec les citoyens
Il a été question des interactions que la police pouvait avoir avec les citoyens, où la courtoisie n’était pas toujours présente dû aux positions que l’opinion publique a sur les forces de l’ordre, en effet comme il a lui précisé un simple contrôle d’identité peut vite déborder vient s’ajouter à cela la tension permanente qui régnait liée au contexte qui est le nôtre. Il a tenu à mettre l’accent sur les mesures de sécurité pas toujours respectées par la population mais également celle mises en place par le préfet de Paris pour garantir l’intégrité des agents.
Dans la banlieue
Dans les zones populaires plus qu’ailleurs la profession est mal vue et il existe une réelle opposition avec la population, le fonctionnaire issu de la ville d’Argenteuil dans le département du Val d’Oise en région parisienne dit que dans sa ville et selon les propres mots les gens savent faire la part des choses et prendre du recul. Néanmoins conscient des problèmes qui existent il nous a livré son envie de vouloir changer les choses de l’intérieur et la passion qui l’anime pour exercer ce métier pas toujours évident. Avec un message passionné Kevin Mayemba heureux et épanoui dans son métier invite les jeunes issus de ces mêmes banlieues à s’engager afin de véritablement faire bouger les choses et prône l’union de la population et d’autant plus durant cette période encore inédite.
Vous pouvez écouter l’intégralité de cette interview sur Earthis.