10 conseils pour survivre durant sa première année de classe préparatoire
Une classe prépa, pourquoi ?
Je suis sûre que vous avez dû vous le dire, vous aussi. Et vous n’êtes pas le seul ! De nombreux étudiants refusent d’intégrer les rangs à cause de fausses idées ou tout simplement à cause de la peur d’échouer. Halte-là ! Prenez votre stylo : ancienne hypokhâgneuse que je suis, je vous livre dix conseils pour survivre et même mieux, réussir votre première année en classe préparatoire !
1) Faire le choix d’entrer en classe préparatoire
Dites-vous : « j’y vais parce que j’en ai envie, parce que cela correspond à mes projets d’études » ou « parce que je suis une personne curieuse qui aime apprendre ». La classe prépa, ça doit être et rester un choix. Pourquoi est-ce que j’insiste là-dessus ? Votre motivation va être la clé de votre succès. Si vous intégrez la prépa par choix, vous vous sentirez bien dans votre tête et dans vos baskets. Vous devez être en mesure de savoir ce que vous êtes, ce que vous êtes capable de faire et ce que vous voulez faire de votre vie.
2) Faire un planning
Ne vous noyez pas dans une masse de travail que vous savez déjà impossible à réaliser. Pour cela, faites-vous chaque semaine un planning de révision et tenez-vous y. Incluez des pauses pour vous aérer l’esprit, faire du sport.
Ne soyez pas surpris que vos notes ne dépassent pas 6 ou 8 au premier semestre. C’est tout à fait normal (adaptation à un nouvel environnement, séparation avec les parents…) et pour preuve, ce sont les profs qui le disent !
3) Faire des pauses et bien s’entourer
Ce n’est pas parce que vous avez une tonne de boulot que vous ne pouvez pas voir vos amis ! Entourez-vous de personnes qui comprennent votre situation, qui vous soutiennent à fond et qui vous aident même à réviser. Vous êtes en couple ? Même pas peur ! Demandez à votre cher et tendre de vous faire réviser. Vous avez une passion, un passe-temps ? Accordez-lui aussi un peu de temps.
4) Bien manger
Parlons de vie saine et bien sûr, parlons alimentation : vous êtes en train d’étudier et il est midi ? Fermez vos classeurs ! Il faut à tout prix faire la différence entre un repas, une pause et des temps de travail. Plus vous arriverez à le faire tôt et plus vous vous en rendrez compte : le midi, c’est fait pour manger, pas pour réviser.
5) S’entraîner aux oraux
Les khôlles (oraux d’une trentaine de minutes) vous font peur ? Préparez-vous y avant ! Demandez à un de vos camarades de vous interroger sur les points du cours. Ou mettez-vous tout simplement devant un miroir. Cela vous aidera à être plus à l’aise à l’oral et à moins bégayer devant le professeur.
6) Réviser à plusieurs
Trop de boulot ? Partagez-le avec les élèves de votre classe : travaillez en groupe, échangez vos fiches. L’un peut ainsi travailler sur le théâtre tandis que l’autre prépare une fiche sur la conscience… Soyez efficace et optimisez votre temps : vous y gagnerez beaucoup ! Cette méthode fonctionne et permet de construire des amitiés durables.
7) Demander de l’aide
Les professeurs sont là pour vous aider. Profitez-en pour leur poser toutes les questions qui vous viennent à l’esprit, même si vous ne les jugez pas pertinentes ou qu’elles sont en rapports avec une autre partie du cours. Les professeurs sont là pour vous soutenir.
8) Travailler à la bibliothèque
Repérez le cdi ainsi que les autres bibliothèques de la ville. Pourquoi ? Les bibliothèques sont une mine d’informations et un super plan pour ne pas payer les livres de prépa trop chers.
9) Se reposer
Apprenez à vous écouter, écoutez votre corps et votre tête. Lorsque vous ne vous sentez pas bien, ou que vous ne voulez pas travailler, prenez le temps de vous reposer, voire de rester seul ; cela vous aidera à souffler. Prenez du temps pour vous (et mangez du chocolat) !
10) S’accrocher
Mon plus précieux conseil : si vous avez envie d’abandonner, rappelez-vous votre projet d’étude, le chemin parcouru, les bons moments passés avec vos coéquipiers, vos amis et vos parents qui vous soutiennent. Et surtout, rappelez-vous que ce n’est qu’un moment à passer et que vous l’avez choisi ; autant aller jusqu’au bout. La souffrance en vaut la peine, vous le verrez par vous-même !
La classe préparatoire est un choix et doit le rester. De nombreux étudiants entrent dans ces classes sans véritablement connaître le programme ; s’informer est une étape essentielle.
Cadrée, intensive, angoissante parfois, la classe préparatoire n’a pourtant pas eu raison de moi. Elle a surtout été une aventure humaine, où j’ai pu enfin trouver la personne que je voulais être.
Illustration : Gérard Mathieu
Julidé UNAL, ancienne hypokhâgneuse à Nancy