Les différentes violences au Saulcy

 In Politique et Société
La violence, quel que soit son type, fait malheureusement partie du quotidien de beaucoup d’étudiants et étudiantes en France ainsi que dans le monde. Afin de lutter contre cette insécurité, il est important d’en parler.

L’insécurité, comment ça se traduit ?

La question de l’insécurité est un fait pour des groupes de personnes en minorités.

Cette insécurité est causée par une masse dominante et privilégiée, sur une catégorie de la population opprimée. Comme par exemple les hommes sur les femmes, les personnes blanches sur les personnes non blanches, ou encore les personnes hétéros sur la communauté queer.

Cette insécurité se manifeste après avoir vécu des évènements traumatiques, tels que du harcèlement, des violences, ou simplement le fait d’entendre des témoignages violents.

Chiffres de la violence

Quel est le réel impact de ces violences et comment sont-elles quantifiées ?

Des études sont menées par différents organismes, partout dans le monde, notamment au sujet des violences faites aux femmes.
Revolt Sexual Assault et Student Room en Angleterre dévoilent en mars 2018 que 70 % des étudiants à l’université ont vécu du harcèlement ou des agressions d’ordre sexuel.
Dans ces 70 %, seulement 6 % ont témoigné.

En France, l’association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) le 18 mars 2021 parle de 32 % étudiants en médecine qui auraient été victimes de harcèlement sexiste ou sexuel, 15 % d’une agression.
Selon cette association, ces violences sont perpétrées dans 93 % des cas par des étudiants. Ces actes ne s’arrêtent pas aux premières années d’études de médecine, des incidents se produisent lors de stages par des supérieurs hiérarchiques.
Moins d’une personne sur cinq ose en parler.

Selon le collectif Parole étudiantes sur les violences sexuelles et sexistes (12 octobre 2020), 1 étudiant.e sur 5 ne connait pas la distinction entre agression sexuelle et harcèlement sexuel. Ce chiffre montre donc une grande méconnaissance des étudiants sur le sujet.

Pourquoi ?

Alors évidemment, rien ne justifie une quelconque agression mais le monde universitaire semble y être propice.

Tout d’abord, ces évènements se déroulent souvent en soirées ou week-ends étudiants, où de l’alcool est présent parfois en abondance, et altère le comportement.
Il y a également le manque d’éducation, le manque de sensibilisation sur les différents sujets.

Le manque d’impunité est aussi responsable, et rend les agresseurs presque surpuissants de ne jamais payer pour leur actes. Mais aussi le backclash que peuvent recevoir les victimes après leurs témoignages.

Et à Metz ?

Peut-être avez-vous entendu parler de cas de racisme à l’université du Saulcy.

Pour remettre en contexte, un groupe Facebook avait été créé, dans lequel des photos et insultes envers des personnes noires étaient partagées.
En avril 2019, l’enseignement supérieur de la branche sociologie des sciences humaines et sociales du Saulcy est mis en courant. Cette histoire a fait le tour de de la France puisque de gros médias, comme BRUT, ont réalisé des vidéos à ce sujet.
Les deux étudiants à l’origine de ce groupe n’ont pas été punis par la justice, car ce groupe ne causait pas de trouble à l’ordre de l’établissement.

Ce genre d’acte raciste n’est pas un acte isolé puisqu’un professeur vacataire de l’Inseec U, lors d’une conférence Zoom, a mal éteint son micro, pour enchainer avec une discussion privée. Celle-ci contenait des paroles dégradantes à l’encontre des personnes noires.

L’université du Saulcy fut aussi acteur, très récemment, de cas de harcèlement, des agressions ont été signalées par des étudiantes à l’enseignement supérieur, qui a appeler la police immédiatement.
L’homme fut très vite interpellé.
Ce problème n’est pas isolé, de nombreux posts sur les pages Facebook étudiantes mettent en garde (surtout) les jeunes femmes, d’individus aux comportements déviants voire réellement dangereux sur le campus et alentour.
Ce genre de cas très frais force néanmoins l’université à agir. En effet, une cellule d’aide psychologique a été mise en place. La police de la ville de Metz appelle toutes les victimes à porter plainte.

Une dernière thématique extrêmement importante qui concerne la communauté LGBT et les violences quelle subit.
Le journal France 24 soulève un point intéressant, qui est que la pandémie de Covid-19 a augmenté les violences lgbtophobes, et a engendré une augmentation de la demande en foyer des personnes queer.
En effet, les violences peuvent aussi, et surtout, se retrouver dans nos foyers.

La triste vérité est que les violences contre les personnes gays, trans, queer se caractérise par une extrême violence voire des meurtres et c’est à cet instant que les médias s’empareront de ce genre d’affaire.

Comment faire ?

Pour lutter contre cela, il faut informer, faire de la prévention et surtout faire des actions.
L’école de commerce ESSCA, par exemple, a mis en place, en collaborant avec des psychologues, une plateforme de signalement des faits et de recueil de témoignages.

Il est aussi possible de trouver du soutien au travers de différentes associations comme Couleurs Gaie à Metz, Osez le féminisme 57 ou encore un numéro anti racisme de Metz.

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