Fin d’année, sans excès
Les fêtes approchent et au-delà du bonheur que cela peut-être de revoir sa famille, de bien manger et de recevoir des cadeaux, ces fêtes si marquées, peuvent parfois nous faire basculer dans des excès.
Deux semaines de repos pour se remettre de toute une année passée. Une année 2021, riche en émotion. Et quelques soirées entourées d’amis de la famille à festoyer le début d’une nouvelle année. Mais les excès nous guettent. Pris dans l’euphorie du moment, il se pourrait parfois que nous abusions.
Mais abuser de quoi : nourriture, boisson, cigarette, argent. Alors comment profiter sans abuser ?
Nourriture
Des petits fours, à l’entrée, au plat, et à la bûche le chemin de Noël et nouvel an est long pour notre estomac. De quoi on abuse le plus pendant ces fêtes ? Foie gras, saumon, bûche, biscuit, chocolat.
À énormément manger, notre foie est mis à rude épreuve.
Plus on mange gras, et sucré par exemple, plus digérer devient difficile.
Ce sont des soirée où l’on consomme en grande quantité, parce qu’on est en famille, qu’on ne s’est pas vu depuis longtemps, que certaines traditions sont encore très encré dans les familles. Mais aussi parce que ce n’est qu’une fois par an.
Mais de quoi les étudiants du Saulcy abusent le plus pendant les fêtes ? Voici quelques témoignages recueillis mercredi 15 décembre 2021.
Pendant les grands repas copieux, notre foie est sur sollicité, ce qui fatigue le corps. Avant les longues soirées, on peut alors piocher sur Internet quelques conseils simples de nutritionnistes pour nous aider.
Quelques jours avant les fêtes, il faut bien s’hydrater. Eau, tisane, bouillon. Un corps hydraté est un corps qui est plus susceptible d’être en bonne santé.
Manger de petites quantités de choses plus saines et de saison comme des légumes, des viandes blanche.
Ne pas hésiter à profiter des belles journées pour aller marcher, prendre l’air, se reposer.
Nous nous préparons pour un véritable marathon des fêtes finalement.
Alcool
La fête rime souvent avec consommation de boisson alcoolisée. Surtout vers la nouvelle année où on fait péter le champagne. Comment consommer sans abuser, qu’est-ce que ça provoque sur notre corps?
Après les mois d’isolement lié aux confinements la consommation d’alcool à augmenter, on profite plus lors de nos sorties qui se sont raréfiées.
Les étudiants interrogés sur le micro-trottoir ont souvent parlé de leur consommation d’alcool plus notable que d’habitude. Le cliché du tonton beauf qui boit trop au repas de famille reste un archétype, mais l’alcool consommé abondement reste un danger.
L’alcoolisme reste une addiction rependue. Pour en parler, une entrevue a été réalisée jeudi 16 décembre avec Yaël PANOT président d’association addictions France.
Pour profiter de la soirée et des joies d’être légèrement alcoolisé, il est tout de même conseiller de réfléchir un peu avant. Sur des sites de préventions, il est possible de trouver des valeurs d’alcool dans chaque verre en fonction des catégories d’alcool afin de savoir jusqu’ou notre corps peut aller.
Chaque corps est différents faces aux effets de l’alcool, et au-delà de tester ses limites: les anticipers. Pour ne pas tomber dans une envie d’aller toujours plus loin, et donc un comportement d’addict.
Tout juste sorti du mois sans tabac, 30 jours où les fumeurs stoppent leur consommation. Cette année environ 112 933 personnes y ont participé. La tentation autour des repas peut être forte, et comme l’alcool cela peut devenir un problème du quotidien. À l’Association Addictions France, il est également possible de consulter des professionnels afin de trouver des solutions.
Dépense et déprime
La pression que l’on peut ressentir par rapport aux cadeaux, notamment le fait ne pas trouver le bon pour son entourage, les cadeaux qui nous couterais trop cher, qui n’arriverai pas à temps. Sans compter les différentes prise de consncience actuelles sur l’aspect éthique de la consommation.
Les jours de rassemblement familiaux peuvent aussi être source de déprimes, parce qu’il y a des conflits familiaux, des membres de celle-ci ont des avis divergeants.
Cela peut paraître paradoxal dans une période synonyme de fête et de joie. Pourtant, après toute une année de travail, plusieurs mois de froid, des journées qui sont courtes avec peu de lumière et une pandémie qui complique les choses pour les rassemblements familiaux, le cerveau à de quoi être sollicité et donc nous déprimer.
Apprécier les fêtes
Effectivement, cet article ne transpire pas la joie et la bonne humeur des fêtes. Mais la prévention dans des moments de partage et de discussion, c’est aussi ce que l’on peut apporter à ces fêtes. Les excès peuvent nous faire passer de mauvais moments (maladie, fatigue, irritabilité) alors ces vacances sont aussi le moment d’écouter son corps, de réfléchir avec qui on a réellement envie de passer du temps, à qui on a envie d’offrir quelques choses, ce que l’on va manger qui nous fera plaisir tout en restant dans nos valeurs étiques. Sans pour autant se rajouter une pression si nous sommes dans une optique de profiter.
Les résolutions pour l’année prochaine ne sont d’ailleurs pas une obligation. Ni à écrire, ni à partager. Se fixer des objectifs peut être important pour aller plus loin que l’année précédente, mais ne doit pas être une charge mentale.
Radio Campus Lorraine, vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année!