MANIFESTATION FEMINISTE DANS LES RUES DE NANCY
Ce samedi 19 Novembre, entre 400 et 450 personnes se sont rassemblées dans les rues de Nancy. En effet, le collectif Nous Toutes organisait partout en France des actions de soutiens pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles que les femmes subissent encore aujourd’hui.
SE FAIRE ENTENDRE
Au départ de la place Simone Veil, le cortège a traversé les rues de Nancy jusqu’à la place Maginot où le nom de certaines victimes ont été inscrit à la craie. 225 000, c’est le nombre de femme victimes d’actes violents de la part de leur conjoint ou ex conjoint par an, un nombre colossal dans une société où les mœurs ont évolué.
Une « prise de conscience », un réel sentiment d’égalité, peu importe le genre, c’est avant tout ce que de nombreux participants souhaitent en exprimant leur soutien ce samedi 19 Novembre. Selon eux, un long chemin reste encore à faire pour la gente féminine. Encore aujourd’hui, une femme n’a pas la même place dans la société, les mêmes possibilités d’ascension sociale par exemple, elle doit toujours se battre deux fois plus qu’un homme. Son rôle est encore sous-estimé, surtout par des remarques discriminantes qu’il s’agisse du domaine professionnel ou social, c’est ce sentiment de trop plein qui les a justement incité à sortir dans les rues pour lutter contre la violence morale mais aussi physique. Le cas des féminicides toujours plus nombreux résonne dans nos esprits, les victimes appellent souvent à l’aide mais la situation ne change pas.
UN CRI D’ALERTE
Dans les rangs de la manifestation, nous retrouvons des étudiants et étudiantes du campus SHS-Lettres, témoins des affichages postés sur les murs de la Bibliothèque Universitaire. Ces derniers accusaient l’Université comme « complice » des violences de genre. Professeurs aux propos sexistes, peu de formations, en bref, pas de réelles formations et aucune cellule mise en place, les revendications de l’UNEF restent encore incomprises par les équipes de l’Université.
Faire changer, évoluer les regards sur la situation des femmes, c’est encore possible en se mobilisant comme l’on fait les quasi 450 personnes présentes ce samedi. Montrer leur soutien à une cause aussi importante est nécessaire pour que les choses changent. Ces manifestations organisées par Nous Toutes ou d’autres associations féministes feront entendre leur voix jusqu’au 25 Novembre, journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes. Le tout est de ne pas baisser les bras pour que peu importe son genre, chacun soit libre d’étudier sans subir de discriminations au sein de l’Université de Lorraine, qu’elles soient encore une fois sexistes, raciales ou touchant le validisme.