Une nuit à Berlin au coeur de Nancy !
Le vendredi 20 novembre 2015 à la Manufacture de Nancy a eu lieu un événement culturel interactif, La Nuit Blanche Berlinoise.
Au programme de la soirée : des câlins avec « le Social Muscle Club », de la sueur dans la joie avec un « karaoké dansant » énorme et pour les plus sages et une projection de 3 films d’un réalisateur berlinois, Christoph Schlingensief. Tout cela dans le cadre de la dramaturgie allemande !
Zeeshan et moi (Léa – Enchantée !), avons eu la chance de vivre l’expérience berlinoise pour vous :
Personnellement, c’est en ce début de soirée que j’ai été le plus agréablement surprise. Je suis arrivée fermement prise au ventre par l’angoisse de celle qui se pointe à une soirée (pour son tout premier reportage…), sans n’avoir aucune idée de ce à quoi elle devrait s’attendre. On commence par m’annoncer qu’il va falloir me séparer de la seule personne un tant soit peu familière du groupe, mon compagnon de soirée, Zeeshan. Après avoir été installée à une table d’inconnus par les organisateurs, je finis par me laisser petit à petit emporter par l’ambiance de cette étrange réunion. Le Social Muscle Club, entre deux numéros musicaux ou simple témoignage des membres (tous plus délurés mais aussi ouverts les uns que les autres !), nous demande de pratiquer des petits exercices, tels qu’offrir une faveur et en demander une en retour, propices au rapprochement.
La table où je suis assise est multiculturelle autant que intergénérationnelle. Tout le monde finit par se mélanger dans la bonne humeur une fois avoir dépassées les petites crispations. Il ne manquait donc plus qu’un exercice de câlin général pour se mettre en jambes et aller danser (mal, mais avec du cœur..) jusqu’au bout de la nuit.
J’ai bien senti que Zeeshan, lui non plus, n’était pas resté insensible à notre escapade :
« Très sympa comme événement, j’ai adoré le Social Muscle Club ! Actuellement, c’est un vrai problème, les gens vont rarement vers les autres. Ça me rappelle quand je suis arrivé à Nancy il y a deux ans : je ne connaissais personne et cela été très dur au début pour moi d’aller vers les autres. Ces activités socialisantes, comme la « câlin party » de 10 minutes, m’ont permis de gagner énormément en proximité avec les autres, même si on ne les connaissait pas ! »
On remet ça quand ?