Le Retour de Cédric Klapisch
Après le très bon « Casse-tête chinois », Klapisch revient avec une œuvre épicurienne et une belle histoire familiale, box-o film l’a rencontré pour en parler.
Le pitch : Fils de vigneron, Jean décide un jour de partir faire le tour du monde pendant 4 ans sans donner de nouvelles à sa famille. La maladie de son père le pousse à revenir précipitamment. Jean retrouve ainsi sa sœur Juliette et son frère Jérémie. A la mort de leur père Jean devra faire un choix : celui de s’investir dans l’exploitation et de renouer les liens avec sa sœur Juliette et son frère Jérémie ou de retrouver la vie qu’il s’est construite à l’autre bout du monde.
Une petite interview a eu lieu !
Ce qui lie vos personnages c’est le terroir, la famille ou le travail et l’énergie que cela suppose pour que tout cela fonctionne ?
A un moment du film Jean dit à son frère et sa sœur « ce qui nous lie est un fardeau », vous pouvez nous expliquer ?
On se rend finalement compte que Jean est tiraillé dans l’idée de devoir repartir en Australie, l’endroit où il s’est construit une vie
Combien de temps avez-vous laissé à vos trois personnages pour s’adapter aux gestes de la vigne ?
Il y a un petit côté documentaire dans ce film et c’est aussi propre à votre cinéma ou à chaque fois on découvre un milieu (Erasmus dans « l’Auberge Espagnole », ici le vin dans « Ce qui nous lie »… ) d’une manière assez poétique, comment on allie poésie et réalité ?
Vous dites que le film s’est fait à l’envers par rapport aux saisons, c’est-à-dire ?
C’est important pour vous de faire un film « encré » en France ?
C’est un film très français mais aussi un film sur le voyage puisque Jean vit en Australie depuis 5 ans…
Il semble que c’est votre premier film sur la nature, qu’est-ce qui vous a donné envie d’aller vers la campagne et la Bourgogne en particulier ?
« Ce qui nous lie » en salle le 14 juin est un film chaleureux et plein de finesse, vivement conseillé par Box-o !